ACTUALITE DU TCCM36: 27 juin : Triathlon M de Nouâtre

Après un copieux petit déjeuner/déjeuner vu qu'il est 11 heures du matin quand je quitte la maison, je charge mon vaillant vélo sur le porte-vélos et mon sac dans lequel - après triple vérification - je n'ai rien oublié, pour aller rejoindre mes 2 acolytes de voyage : Jenny et Éric !

Après avoir commencé la journée par de l'escalade (de la barrière du stade de La Margotière, le camion étant dedans, et nous dehors avec une carte d'accès qui ne donnait PAS accès) nous partons plein d'espoir : la température était douce et le ciel très nuageux dissimulait un soleil, qui, s'il est l'ami des vacanciers, est redouté par les athlètes de tout poil qui doivent à un moment où l'autre... courir !

Après 1h30 de route nous arrivons (un peu à la bourre) à Nouâtre à 14h pour un dernier départ de bus à 14h30... (pour les non initiés, on ne fait pas le triathlon en bus, on nous emmène en amont de la Vienne en bus pour le départ natation). Nous apprenons que les combinaisons ne sont pas autorisées, l'eau étant à la limite de la cuisson à feu doux, et c'est donc légers et courts vêtus que nous nous ruons au parc à vélos où nous retrouvons Sébastien, Frédérick, Laurent, Gosia, Thibaud, Nicolas, Éric et puis Gaël qui courrait en bleu (un peu nuancé) également !

Alors que l'intégralité des dossards du club est comprise entre 287 et 295, je me retrouve avec le dossard 38... bien isolé au milieu des mecs qui sont pas là pour rigoler (alors que moi à la base je viens justement pour rigoler...). C'est donc très humblement que je case mon vélo à coté de celui de Pacome Thibault Lopez qui finira 3e.

Le soleil ayant subitement décidé que finalement... il serait de la partie, c'est donc sous une chaleur qui commence à devenir plombante que nous nous entassons joyeusement (et heureusement sans les combinaisons) dans les bus (ceux qui nous emmènent au départ natation, faut suivre un peu) surchauffés !

Arrivée sur les berges boueuses, nous regardons les filles prendre le départ 4' avant nous, puis c'est à notre tour de nous jeter dans le grand bain pour 1km 900 d'eau cristalline. Enfin, quand je parle de grand bain, je fais allusion à la largeur de la rivière parce que niveau profondeur... on est plus dans la pataugeoire...

Je me colle donc dans les pieds de Laurent, pas loin de Nicolas et je commence ma petite promenade aquatique dans la Vienne... jusqu'au moment où je me retrouve obligé de marcher, le sol de l'onde pure étant vraiment trop proche de mon nez... et je perds mon guide... mais j'en retrouve un autre puisque je me mets à nager avec Éric (Cadeau, l'autre Éric est loin devant) un long moment puis me sentant plutôt bien je le laisse un peu derrière moi et je tombe sur Jenny (décidément malgré sa largeur cette rivière est minuscule, pas moyen de nager sans croiser un licencié du club !) à coté de qui je nage... mais qui ne me voit pas (c'est pourtant moi qui ai des problèmes de vue et de la buée dans mes lunettes) !

De nouveau une zone de faible profondeur m'oblige à m'arrêter et me fait perdre Jenny. Le courant me retourne et je bute de dos avec la fesse gauche contre une pierre (oui parce que même sans eau, le courant était bien présent) et lorsque je reprends enfin une natation à peu près présentable je tombe dans la zone de hautes algues que Laurent m'avait dit d'éviter à tout prix (pendant ce temps là Jenny dérivait fort à droite du cours d'eau mais elle sortira quand même de l'eau devant moi). Le temps de m'extraire de la prairie aquatique je suis de nouveau à coté d'Éric (toujours Cadeau) et nous nous extrayons ensembles de cette épreuve (dans tous les sens du temps) aquatique !

Arrivé au parc à vélos sous les encouragements de Nicolas et de Laurent qui s'apprêtent à partir, je me précipite sur mon vélo que je ne peine pas à trouver puisque sur la rangée de 1 à 40 il ne reste que le mien (l'avantage d'être logé avec les cadors) et je "transitionne" en toute tranquillité.

Je m'élance sur mon fringant destrier et sous les encouragements de Laetitia et Flash, de Sébastien (Geniès) - une engueulade de Marine sous le prétexte que quand on fait une compétition on a pas le temps de faire coucou aux gens qu'on connaît - j'attaque les 40 kms de bitume.

Très rapidement arrivé au "mur" je double Nicolas (qui a cassé sa chaîne, c'est pour ça que je le double) et franchi l'obstacle avec aisance et avec un essoufflement contrôlé. Les 2 tours se déroulent dans le calme et la sérénité (mon seul objectif étant de ne pas me faire rattraper par la tête de course) et je double crânement Jenny (qui a très bien roulée puisque je mets 20 kms à la rattraper) lors du second passage de "mur" en l'encourageant histoire de montrer que malgré le pourcentage je peux tout de même parler !

Dépose du vélo dans une rangée pleine à raz la gueule (l'avantage d'être garé avec les costauds a ses limites finalement) et j'attaque vaillamment les 10 kms de course à pied, sans casquette, les cheveux au vent (sans cheveu et sans vent), et les épaules tellement contractées que je pense que certains spectateurs ont du croire que je n'avais pas de cou. Après 3 kms de course très tendue, je parviens à me raisonner et je fini par me relaxer. La course s'en trouve instantanément améliorée et les 7 kms restant sont avalés à la vitesse folle de 10 kms/heure.

Je laisse gentiment passer Sébastien et Frédérick (impressionnés au passage par ma foulée fraîche et bondissante dans le plus pur style stop motion) et je termine, un peu cuit tout de même dans tous les sens du terme) en moins de 3 heures ce qui reste malgré tout une course très plaisante et toujours superbement organisée !

Un grand merci au passage aux bénévoles pour leur grande disponibilité et leur formidables encouragements !

Les résultats sont ici (si vous me chercher il faut plutôt regarder en bas de liste).

Le matin avait eu lieu le triathlon S. Nicolas (encore lui et avec sa chaîne), Marine (1ère junior fille en 1h07), et Vincent représentaient le club avec grandeur.

Sur le S en relais, Alban voit son équipe se placer en seconde position en 1h04.

Yann