Nice – Cannes, deux villes de la Côte d’Azur, la mer, le luxe, la chaleur et pour nous les filles des boutiques de grandes marques !!! et j’en passe !!
Mais le dimanche 10 novembre, l’objectif était LE MARATHON qui relie ces deux villes, vous me direz “oui mais par l’autoroute ça prend 10 min !”, le parcours à 90% sur la côte avec ses côtes valait détour.
Samedi soir retrait des dossards, et retrouvaille avec un collègue arbitre de Trisud et son épouse. La pression monte ! Et bien sur le diner de.... pâtes ! et on se couche tôt.
Place Massena (pour ceux qui connaissent à côté de la statue du monsieur tout nu Appolon, un peu de culture ne fait pas de mal ) dépôt des sacs consigne dans les camions, ligne de départ à 50 m sur la promenade des Anglais. Pour moi SAS des 4 heures, avec pour objectif essayer de suivre le ballon des 4 heures. Petite vidéo
8 heures départ donné par Paula Radcliff, il faut au moins 2 bonnes minutes pour franchir la ligne de départ, mais ça c’est normal. C’est parti pour environ 4 heures d’efforts, la promenade des Anglais (très longue) on est un peu tasser, il faut dire avec 3 épreuves (marathon, duo, relais) nous étions environs 12800 coureurs.
Je vous avouerai que le 1er semi je ne l’ai pas vu passé, à proximité du ballon des 4 heures, j’étais bien le parcours était très roulant. Je bois un peu à chaque ravito, sans m’arrêter, car il fait chaud.
Le 2nd semi débute bien, les côtes arrivent, je gère ! à partir du 27 ème, c’est le vent qui s’invite avec ses rafales d’environs 80 km/h. J’étais bien dans les jambes, mon temps aussi. Mais là tout se gâte. Vent de face dans les côtes, qui plus est en passant quand on dit que quand on grimpe après souvent on a une descente, là bas non !! Peu de descentes et toujours ce vent de face. Avez vous déjà essayé de courir avec le frein à main !! Clignement d'œil
Ce qui est rassurant c’est que tout le monde était dans le même cas. A 3 km de l’arrivée j’aperçoit le ballon des 4h15 dans mon dos, et là gros coup de booste, je finis les 3 derniers en reprenant mon rythme auquel je m’étais entrainé.
Ligne d’arrivée sur la croisette, en 4h13 (officiel 4h15) avec beaucoup de monde, on piétine. Je récupère mon sac et la médaille finisher, à boire à manger. Je cherche les masseurs mais pas trouvé !! Je récupère mon sac à la consigne, direction la gare SNCF. C’est toujours rigolo de voir marcher des marathoniens à la fin de l’épreuve. “L’invasion des robocops” ! Mais ça fait du bien de marcher. L’organisation et la SNCF avait mis à disposition un TGV pour rentrer dans la ville ou on logeait, moi c’était Nice.
Après avoir retrouvé ma famille qui m’attendait à la gare, petit repas et un peu de repos. Visite en famille de la ville de Nice, et notamment visite de la colline du château à 93m d’altitude, avec ses 200 marches. Au moins j’avais éliminé, le lendemain plus aucunes douleurs !!
En conclusion, marathon très bien organisé, de très beaux paysages, que nous ne prenons pas le temps de regarder pendant la course, et beaucoup de spectateurs. Ma préparation c’est très bien passée, et j’ai ben géré ma course. Finir sans douleurs c’est le bonheur.
Merci à tous ceux qui m’ont encouragé via sms, facebook, mail, appels...et à mes copains d’entrainements !
