13 décembre : Le trail du Loup blanc

250 au départs du 45 kms, 250 au départ du 25 kms, beaucoup beaucoup de coureurs sur le 15 kms, bref plus de mille participants au total, cette année 2015 est un énorme crû du trail du Loup blanc.

C'est donc très heureux de participer  cet événement que 6 sociétaires du TCC36 ont pris le départ respectivement à 8h30 pour le 25 kilomètres et 9h00 pour le 15 kms.

Céline Chapeyrou, dite "La nulle", Nicolas Chapeyrou, dit "La pétasse", Aurore Aucouturieir et Jeny Berengers, dites "Les commères" et Yann Chamblanc aussi connu comme L'Homme qui ne se met jamais dans le rouge, s'élancent donc à 8h30 précise pour presque 1 000 mètres de dénivelé et plusieurs heures de courses pour un 45 kms qui en fait en réalité presque 29.

Le temps magnifique se prêtant à la rigolade, c'est dans une excellente ambiance que s'est déroulée l'épreuve pour chacun des concurrents. Céline "La nulle" prend rapidement la tête de la course et mène tout le monde à un train d'enfer, à tel point qu'elle ne se rend même pas compte que Nicolas et Yann ont fait fausse route et se sont trompés de chemin pour la 1ère fois de la matinée (il y aura effectivement une 2nde fois, mais sans conséquence). De leur coté Aurore et Jenny font salon et discutent beaucoup (plus de mots que de pas à l'issue de cette course!)



Le chemin n'est pas semé d'embûches, mais de cordes de rappel (oui le Loup blanc ce n'est pas que de la course, c'est également de l'escalade), de feuilles mortes par millions et de cailloux qui roulent sous les pieds. Le soleil omniprésent chaffe les muscles, et l'ombre des sous-bois est souvent la bienvenue (pourtant nous sommes bien en décembre ! ya plus d'saison ma pov'dame).

La Nulle garde le rythme, La Pétasse remercie tous les bénévoles, même lorsqu'ils se parlent entre eux (pour se donner des informations sur l'ordre de passage des dossards par exemple) et L'Homme qui ne se met jamais dans le rouge trébuche sur tout c qui bouge... ou plutôt sur tout c qui ne bouge pas.

Les kilomètres sont avalés par nos coureurs sans encombre, et même si Aurore a du faire un arrêt non prévu, tout se termine bien en 3h40 pour La Nulle, La Pétasse et L'Homme qui ne se et jamais dans le rouge et en 4h09 pour Les Commères.

Surprise à l'arrivée : pendant ce temps là Maud Frys s'est octroyée la troisième place sur le 15kms en 1h30 à seulement 8 minutes de la 1ère et parade sur podium dont personne ne peut plus la faire descendre !
















Les résultats sont ici et nous vous donnons rendez-vous très bientôt pour un autre trail !


1er novembre : cyclocross de Morthomiers

J'ai participé au cyclocross de Morthomiers dans le département du cher , petit village encore plus perdu que Montmorillon , ce n'est pas peu dire  , celui ci étant ouvert à toutes les fédérations , y compris la FF TRI , ce qui m'a permis de concourir sous les couleurs du TCC .

Trois objectifs , ne rien me casser , me faire plaisir en ce magnifique dimanche de Toussaint , et faire une bonne séance de fractionné , car un cyclocross vaut largement une grosse séance de fractionné .

D'ailleurs , au risque de me répéter et de passer pour un vieux con , tout duathlète ou triathlète qui veux progresser devrait quelques fois participer à ce genre de compétition .

Car dans cyclocross , il y a cyclo , et il y a cross , deux disciplines incontournables du triathlon . Les épreuves durent 50 minutes , mais on est toujours à bloc , avec des successions d'obstacles comme des planches ou des bacs à sable , souvent en montée , qui obligent à sauter de vélo , courir , remonter sur le vélo , bref tout ce qu'il faut pour du fractionné , et de plus toujours en pleine nature . Alors , quoi , c'est quand même autre chose que 5 ou 10 km en ville sur le bitume !!!!

Ceci étant dit , objectif rempli sur les trois tableaux . Que du bonheur !!!

Dommage que je sois venu à l'entraînement mardi soir pour trouver un stade vide !!! ( j'ai du zapper une info ) sinon la semaine aurait été magnifique . Mais c'est pas grave , les voyages forment la jeunesse comme dit le proverbe .

A bientôt , peut être , pour un nouvel épisode des aventures extraordinaires de JJ HENAULT

25 octobre : le semi de la pomme

Pour les 25 ans du Semi de la Pomme à Neuvy Saint Sépulchre le club a battu des records de participation, avec 44 licenciés du TCC36 et même 46 si on compte les licenciés qui ont aussi couru sur une double licence. 

Pour certains en plus, ils cumulaient avec deux jours de stage à Argenton-sur-Creuse avec des cotes au programme, des descentes, de la natation, de la course à pied à jeûn, bref la routine quoi ! Non certains y ont laissé des jambes ! et d'autres comme si de rien n'était ! Pour d'autres c'étaient le retour à la compétition après des blessures et s'en sont sortis comme des chefs ! 

Ces courses sont très appréciées des licenciés pour leurs difficultés car au club on aime les défis, pour l'ambiance car on aime bien rigoler et on ne se prend pas au sérieux, et pour l'accueil car on raffole du jus de pomme, de la rillette et de la galette aux pommes de terre et pour l'esprit de partage avec ses superbes équipes de géolettes ! A l'année prochaine encore plus nombreux on l'espère !

Du jamais vu en terme de mobilisation ! Et en plus vous avez trusté les podiums !


sur le 21,1 kms vous étiez 12 : David Bardi 6ème en 1h 21m 32 s, Thomas Demoly 8ème en 1 h 21 m 58 s, 11ème Eric Renard en 1 h 25 m 38 s, Vincent Luneau 16ème en 1 h 27 m 50 s, Dominique Limbert 1 h 31 m 17 s, Eric Cadeau 38ème en 1 h 33 m 37 s, Denis Carpentier 68ème en 1 h 38 m 45 s, Maud Frys 72ème et 3ème fille en 1 h 39 m 07 s, Gwenaëlle Cadeau 77ème et 4ème fille en 1 h 39 m 48 s, Patrice Octrovée 94ème en 1 h 42 m 25 s, Nicolas Chapeyrou 124ème en 1 h 47 m 27 s, Yann Chamblanc 132ème en 1h 48 m 34 s. Sur le 10, 5 kms vous étiez 12 : Guillaume Billard 39ème en 47 m 04 s et 2ème cadet, Florian Joly 45ème et 2ème junior en 47 m 16 s, Christophe Richard 55ème en 48 m 48 s, Franck Gaillard 55ème en 51 m 49 s, Emmanuelle Hymbert 66ème en 49 m 30 s, Céline Chapeyrou et Corinne Lodieu, 117ème et 118ème en 54 m 34 s, Patricia Pothevin 134ème et 1ère V2 en 56 m 08 s, Pierre Joyeux 168ème en 59 m 26 s, Jenny Berenger et Aurore Aucouturier 186ème et 187ème en 1 h 00 m 56 s, Anthony Fayat 206ème en 1 h 03 m 39 s. Sur le 5 kms vous étiez 22 : Jérôme Pearon 1er en 17 m 09 s, Jérémy Pigois 3ème en 17 m 58 s, Fabienne Saint-Louis 7ème et 1ère fille en 19 m 21 s, Jean-Michel Jacquin 12ème et 1er vétéran en 19 m 46 s, Luca Joly 16ème et 3ème minime en 19 m 58 s, Delphine Rousseau 17ème et 2ème fille en 20 m 25 s, Nicolas Sanjuan 28ème en 21 m 38 s, Lucas Baudin 29ème en 21 m 53 s, Justine Berthomier 30ème et 1ère minime en 21 m 56 s, Bruno Berthomier 31ème en 21 m 56 s, Clément Ballereau 35ème en 23 m 03 s, Alizée Lascombes 58ème et 3ème minime en 25 m 59 s, Emma Schuletzki 63ème en 26 m 07 s, Alban Richard 70ème en 26 m 28 s, Marine Guillemain 74ème en 26 m 41 s, Laurent Schuletzki 75ème en 26 m 41 s, Justine Ballereau 79ème en 27 m 09 s, Florence Joly 105ème en 28 m 55 s, Aline Chapeyrou 106ème en 29 m 01 s, Pauline Coste 125ème en 30 m 45 s, Béatrice Rabier 145ème en 32 m 25 s et Cécile Richard 169ème en 38 m 53 s. Bravo à tous, de très bons résultats !!!!

24 octobre : vétathlon de Vignoux-sur-Barangeon

La ligne d'arrivée du biathlon de Montmorillon à peine franchie , il fallait déjà remettre le bleu de chauffe , ou tout au moins le bleu du TCC , afin de s'aligner en ce samedi 24 octobre au départ du vétathlon de Vignoux sur Barangeon . Nous sommes déjà en Sologne , et le parcours est intégralement en nature dans les bois et les sapins . Parcours assez technique en VTT . Des racines , des rochers , et surtout des sablières ou l'on reste quelques fois plantés . C'est ma dixième participation consécutive et je peux faire le parcours les yeux fermés . Je connais tous les pièges . 5km à pied ( 2 tours de 2.5km   et 18 km en VTT ( 3 tours de 6 km ) c'est pas le bout du monde !!!

Comme à mon habitude , je gère mon départ , et au bout du 1er km tout en montée , je commence à récupérer les néophytes et autres essoufflés d'un départ trop rapide . Malgré ma participation à Montmorillon , je ne sais pas si c'est la douceur ambiante ou l'odeur des sous bois , mais  je me sens particulièrement bien . C'est vrai que j'ai pour ainsi dire zappé la séance de VMA du mardi , mais je devais souffler un peu , et je pense que j'ai bien fait .

Je termine mon parcours pédestre sans encombre , et je regarde ma montre . Il doit y avoir une erreur , presque 2 minutes de moins que les autres années . Mais non , je ne rêve pas , et après une transition un peu plus longue , le temps d'enfiler la veste thermique ( les sous bois sont frais ) j'enfourche mon VTT avec des jambes de feu . J'apperçois 2 concurents au bout d'une longue ligne droite sableuse et montante . Un beau challenge en vue , les rattrapper . Ca devrait pouvoir le faire , j'ai beaucoup roulé cette année , et je suis assez performant à vélo . Car n'oublions pas , le duathlon ou le triathlon ce n'est pas seulement la course à pied et la natation , c'est aussi le vélo . Et pour être performant à vélo , il faut apprendre à rouler , et pour celà il faut beaucoup rouler . La randonnée ou la classe promenade du dimanche matin ce n'est pas suffisant !!! Il faut y aller , peut être  moins longtemps , mais  régulièrement plusieurs fois par semaine . Ceci étant , ce n'est qu'à quelques kilomètres de l'arrivée que je rejoins me deux compères . Et là , j'imagine déjà le sprint que je vais réaliser devant la foule en délire , car je suis sûr de mon coup!!!


J'aurais mieux fait de penser au vieux proverbe qui nous dit de ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué . A moins d'un kilomètre de l'arrivée , oh rage , oh désespoir , comme disait l'autre , ma roue avant se dégonfle d'un coup , comme mon orgueil du reste , et je termine comme je peux , tout penaud sur le vélo , et  tant pis pour le pneu . Etant le plus vieux , je suis quand même très encouragé à l'arrivée , ce qui n'est pas pour me déplaire !!!

Cela fera un souvenir de plus , et encore une fois j'ai pris beaucoup de plaisir à participer à cette épreuve . Cerise sur le gâteau , je réalise que j'ai fait le même temps qu'il y a dix ans . Alors !!!

Suite des aventures au prochain numéro

JJ HENAULT

17 octobre : biathlon de Montmorillon

Toujours dévoré par l'esprit de compétition malgré quelques soucis musculaires et articulaires ,  je prenais la route en ce samedi 17 octobre en direction de Montmorillon  pour participer au traditionnel biathlon , car que pourrais t'on bien faire  d'autre à Montmorillon ? 

C'est totalement paumé Montmorillon . Personne ne connait Montmorillon !!!  J'avais de plus une revanche à prendre sur le sort qui m'avait l'année dernière obligé à faire la totalité du parcours vélo ravagé par des crampes , gâchant totalement le plaisir . Je m'attendais à retrouver quelques copains et copines du TCC , mais après avoir vainement cherché des maillots bleus , je dois me rendre à l'évidence , je suis le seul représentant .

Tant pis pour eux .

Beaucoup d'équipes au départ , peu d'individuels . J'élabore une stratégie pour le parcours à pied de trois tours de 2.750 km afin d'aborder le parcours vélo dans de bonnes conditions . 
J'ai remarqué que les féminines ont souvent pour équipier un bon cycliste . Je décide donc de courir en compagnie de féminines afin de partir avec un ou deux bons cyclistes , c'est toujours plus facile . Et puis , plus je vieillis et plus j'apprécie la compagnie des féminines , surtout quand elles sont jeunes et jolies !!! Le départ est donné , et tout se passe comme prévu.

Trois tours c'est un peu lassant , mais je raconte une ou deux bêtises aux filles , histoire de passer le temps . Je termine mon parcours pédestre en compagnie de ces dames , à peine marqué , et je pars effectivement pour le parcours vélo de 2 tours de 18.5 km avec deux bons cyclistes . 

A mi parcours du premier tour , une " moto " nous dépasse . C'est plus fort que moi . Vieux réflexe de coureur cycliste , je saute dans la roue , et je m'accroche jusqu'à la fin du tour . Sauf que le " motard " était beaucoup plus fort que moi , et  je savais que j'allais le payer . Ce qui devait arriver arriva , contraint et forcé , je laisse filer mon leader . Le second tour fut effectivement moins rapide , voire difficile dans les derniers kilomètres , mais je m'étais fait plaisir , et c'est bien là l'essentiel . Heureux d'en avoir terminé , je pense déjà au vétathlon qui m'attends Samedi prochain à Vignoux-sur-Barangeon ( l'entraînement , c'est bien , mais rien ne vaut les compétitions )    

En fin de compte une belle épreuve , bien organisée , un public nombreux qui encourage tout le monde . Une  seule remarque , le départ un peu tardif ( 16 heures ) pour cette période de l'année .

JJ HENAULT

12 setembre : Cross tri de Vendôme

La dernière étape du challenge jeune ligue du centre, se déroulé samedi 12 septembre à Vendôme.

C'est avec 25 jeunes que le TCC36 s'est déplacé, certains venus pour défendre leur place au classement provisoire, d'autres pour le plaisir de participer, ou juste pour soutenir les copains, la bonne humeur à fait oublié la pluie et le vent, et les courses se sont enchaînées toute l’après midi. Deux poussines ouvre la journée, Laly et Zoé termineront 12 et 13ème, pour la seconde c'est son deuxième triathlon, et elle gère déjà comme une pro, ça promet pour les années à venir avec un duo pareil.

Chez les pupilles c'est 8 athlètes qui s'élancent, répartis en différentes vagues, Lisa remportera sa vague et en même temps chez les féminines. Yannis l'imitera en remportant sa vague mais finira 3ème du générale. Alix échoue au pied du podium 4ème place, qui ne lui coûte pas le podium général du challenge. Justine et Laura prendront la 9ème et 15ème place chez les filles, Milan, Seb Mathéo, se classent 18,21,26, en montrant qu'ils en veulent.

En benjamin Jeanne prend une deuxième place bien mérité, Laure la 6ème place avec une belle course elle aussi. Killian arrive 7ème d'une course très relevée, Julien 13ème talonné de prêt par Victor 14ème.

En minime le niveau monte d'un cran, Justine se bat jusqu'à la fin pour décrocher la deuxième place derrière Jeannou Baran, Aline fait une natation au avant poste, puis perds quelques places sur le reste de la course tout en gérant du mieux possible sa course, elle fini 7ème. Chez les garçons Nolan sort avec quelques mètres de retard sur la tête de course, il comble l'écart en vélo, et se donne à pied pour finir 3ème, Théo et Vincent prenne les 12ème et 13ème place et clément la 20ème d'une course très rapide avec des jeunes talentueux.

Course Cadette, Pauline termine 5ème de son premier triathlon, découverte de la pratique mais aussi un déclic pour la suite, athlète à surveiller !

Marion prend logiquement la 1ere place en junior (2ème de la course cadette/junior), derrière la cadette Pauline Landron (3ème de la coupe d'Europe a Châteauroux). Pierre Joyeux lui aussi pour son premier triathlon, sortira loin devant en natation, mais son avance diminuera au fils des tours vélo pour prendre une 5ème place en junior.

Lors de la soirée de clôture ont eu lieux les podiums de la finale du challenge jeune (additions de l'ensemble des résultats de l'année), et 7 de nos jeunes ont brillé sur les podiums.

Pupille fille
Lisa 1ère
Alix 2ème

Pupille Garçon
Yannis 3ème

Benjamine
Jeanne 2ème

Minime
Justine 2ème

Junior fille
Marine 1ère
Marion 3ème

Le club se classe 4ème au général.

12 septembre : Evergreen Endurance 228 : le CR complet

Le Triathlon format Ironman, le plus difficile au monde, c'est fait!

En effet, suite à un tirage au sort, j'avais gagné mon inscription pour ce triathlon extrême qui sur le papier apparaissait comme le plus difficile au monde...

Alors même si à peine 15 jours après l'Ironman de Vichy, je savais que la forme ne serait pas optimale, je souhaitais absolument participer à cette épreuve pour plusieurs raisons.

D'abord le défi sportif m'attirait énormément, et en plus ce triathlon se déroulait dans le massif du Mont Blanc à Chamonix, lieux qui est très cher à mon cœur. 

J'avais solliciter Thomas pour m'accompagner sur ce défi et partager avec lui cette passion du sport et de la montagne !

Comme vous pouvez le voir, "La montagne, ça vous gagne...."


Donc nous quittons la cité castelroussine jeudi matin pour rallier Chamonix.

Arrivée sur place, nous nous installons tranquillement à la caserne des pompiers de Chamonix (la solidarité entre collègues), le temps est couvert !



Direction la piscine pour une petite séance de récup après le voyage, 1h et 3000m plus tard nous voilà frais et dispo !

Vendredi, veille de course, nous attendons que la pluie s'arrête pour aller faire tourner les jambes, jusqu'au col des Montets et vérifier que tout fonctionne bien sur le vélo !


Admirons au passage les superbes quadriceps de Thomas




















Retour sur Cham, pour le repas du midi, puis direction le briefing de course dans le superbe hôtel Heliopic et ses bonbons en libre service....

Nous découvrons également l'aire de transition numéro 2 et la finish line.

Retour à la caserne pour préparer les sacs de transition et le vélo.

Dépôt des sacs et vélo avant d'aller a la pasta party à l'UCPA. 
Il est 19h00, retour à la caserne pour les derniers préparatifs et au lit a 20h, car le réveil va sonner tôt !

Samedi, jour J !
Réveil à 3h, petit dej et hop à 4h00, direction Montriond à 70km de Cham pour le départ de la course.

La natation se fait dans le lac de Montriond, un lac de montagne d'une pureté assez rare !
Mais avant ça nous arrivons sur place, nuit noire, l'ambiance est feutrée dans le parc à vélo, chacun installe ses affaires .... Enfin presque, je suis à la recherche de mes sacs de transition pour récupérer mes affaires de vélo et installer tout ça tranquillement ! Sauf que mon sac Vélo n'est pas sur place.....

Je prends donc contact avec l'organisateur pour savoir où est mon sac....?! 

Après quelques minutes, on commence les recherches dans les camions de l'organisation, mais aucuns sacs....

Nous sommes 3 concurrents dans le même cas, à avoir mal compris les consignes au briefing....
Les minutes passent et personne ne sait où sont ces sacs....
J'envoie donc Thomas en direction de Cham pour aller récupèrer les sacs à l'hôtel Heliopic !
Je prends donc les choses en main, et après contact auprès des arbitres, les sacs ont été mis dans un camion la veille pour venir sur le site de natation.
Ok alors on est repartit pour chercher dans tous les camions et je rappelle Thomas pour qu'il revienne !

Après des recherches infructueuses, on creuse un peu plus l'affaire et on apprend qu'un bénévole à vider le camion dans lequel étaient les sacs et que les sacs sont rester à Cham ....

Il est déjà 6h45, le départ retardé à cause de soucis techniques sur un bateau, sera donné à 7h !

Thomas repart donc en direction de Cham et fais la jonction à Cluses avec le véhicule de secours pour récupérer les sacs.

Le départ est donné à 7h et je pars sans pression même si je ne sais pas si j'aurai mes affaires pour rouler en sortant de l'eau !

2 boucles de 2km dans une eau limpides mais très très fraîche...à peine 15 degrés !

Nous sommes peu nombreux au départ, une soixantaine entre le half et l'IM donc la nat se passe bien sans trop de contacts. 
Je me concentre sur mes sensations et essaye de nager relâché.

Fin du premier tour, sortie a l'australienne, tout va bien je n'ai pas froid et je sors en 33'.
Second tour, je prends quelques pieds pour profiter un peu de l'aspiration mais nous sommes peu nombreux, au demi tour je décide d'accélérer un peu et je laisse les 2 nageurs qui m'accompagnaient !
Mais le froid commence à se faire ressentir et je ne sens bientôt plus mes doigts ni mes pieds !

La sortie arrive et je sors du lac en 1h08 sur ma montre et 4.2 km!

Direction l'aire de transition, où mon sac est bien là.... (Merci Thomas), la transition est un peu longue, car avec les doigts gelés je n'arrive pas à enfiler mes manchettes, bref 7 minutes plus tard, je suis sur le vélo!


C'est parti pour 185 km et 4800 m de D+, 5 cols au programme et on commence direct par le col de la Joux verte, 10km de montée juste en sortant du parc ! 

Je monte à mon rythme, la journée va être longue, je suis dans le top 10. 

Les ascensions s'enchaînent, les sensations plutôt bonnes sauf que je dois attendre 30km pour retrouver mes doigts de pieds engourdis par le froid. 

Passage par les cols de l'Encrenaz, la Ramaz, la Colombière, je prends le temps de me ravitailler au sommet de chaque col et échange avec Thomas sur mes sensations ! 
Tout va bien !

J'ai bien compris que la journée allait être très longue....

Dernière grosse difficulté avec la montée du col des Aravis, avec une vue splendide sur le massif du Mont Blanc puis descente direction Megève, Thomas me laisse là pour rallier Chamonix et se préparer pour la partie cap.

Après une longue descente technique, il faut remonter sur Passy, puis Servoz et finir par le col de Vaudagne que je connais très bien et qui après plus de 8h de selle pique un peu les jambes ! 
Retour sur Cham via les Houches, j'en profite pour mettre  le grand plateau et emmener un peu de braquet ! 

Transition rapide à T2, où je ne perds pas de temps et je chausse les trails, bâtons en main et camelback sur le dos, c'est parti pour 43km et 2800 m de D+.

Je retrouve Thomas et nous sommes partis en traversant le centre ville de Cham, direction la gare du Montenvers juste au dessus de la Mer de Glace.

Les sensations sont très bonnes et les jambes légères même après plus de 10h de course. 


Première grosse montée le long du parcours de luge d'été, les pourcentages sont très importants et l'usage des bâtons est très appréciables ! 
La pluie commence à tomber !

Après un peu plus de 5km de montée, arrivée au premier ravito et dégustation de tarte maison faite par le gardien de la  buvette ! 
Photo avec les courageux bénévoles qui passeront la nuit entière à ravitailler les coureurs !

La montée se poursuit à un bon rythme, passage par la gare du Montenvers avec vue sur la Mer de Glace et direction le signal Forbes ! 
La tête et les jambes vont bien et  nous profitons de chaque ravitaillement pour mettre un peu d'ambiance festive avec Thomas ! 

Le Plan de l'Aiguille et la nuit se profile, il est temps d'allumer les frontales !

Après le passage au plan de l'Aiguille, place à 8km de descente où je suis vraiment à l'aise et nous doublons plusieurs athlètes ! 

La fatigue est présente mais les jambes répondent bien, alors plein gaz dans la descente et le retour vers l'arrivée pour le départ du second tour ! 

Une petite pause au ravitaillement et une bonne soupe chaude et c'est repartit !

Avec la nuit, l'ambiance a un peu changé et il faut être vigilant avec la pluie !

Le temps passe moins vite et même si le moral est très bon, la lassitude commence a se faire sentir !

Les repères ont changé et on essaye de se rappeler le temps passé entre chaque ravitaillement pour estimer le temps restant ! 

Arrivée au plan de l'aiguille, la dernière descente commence, mais malheureusement la fatigue général, malgré une certaine fraîcheur musculaire, et la pluie m'empêche de descendre au même rythme qu'au premier tour !
Peu importe, l'important est de rester vigilant pour éviter une chute qui pourrait être rédhibitoire !
Donc on descend tranquillement, jusqu'à cette dernière montée, qui nous paraît interminable ...
Mais le travail est fait et nous savourons avec Thomas les derniers hectomètres ! 
Il est tard, ou tôt lorsque je franchit la ligne en 9ème place et 19h49 de course ! Le sentiment du devoir accompli !


Après une brève récup et une soupe retour à la caserne pour une douche bien chaude !

Au lit a 4h, le réveil se fait gentiment vers 9h, les courbatures sont là mais c'est très supportables !

Rangement et petit tour dans le centre de Cham, pour une petite crêpe jambon reblochon en guise de petit dej !

Direction ensuite l'UCPA pour un repas et la remise des récompenses !

Une ambiance spéciale y règne, où chacun échange ses impressions de course.

Place aux récompenses, le premier de l'Evergreen 228 est Estonien et habitué des triathlons extrêmes puisqu'il fait 3ème sur le Celtman et 18ème sur le Norseman cette année, il boucle l'épreuve en 16h43. 

Une médaille en bois, un t-shirt et un mélèze à planter chez soi sont les récompenses pour tous les finishers et pionniers de cette épreuve qui peut largement se prévaloir d'être le triathlon format Ironman le plus difficile au monde !

Je suis très fier et reconnaissant d'avoir pu être au départ de cette course et d'être à jamais dans les classements de cette épreuve extraordinaire !

Mes remerciements vont bien-sûr à Thomas, d'avoir accepter de m'accompagner dans ce périple et également à ma famille de me soutenir dans ma pratique et de me permettre de vivre ça à 100% !

Place à un peu de récup avant de nouveaux défis ! 

Merci pour vos messages de soutien et d'encouragement, c'est aussi ça l'esprit club !

A très vite !
Vincent  










12 septembre : Evergreen Endurance 228 : le teaser


J'ai participé 15 jours après l'Ironman de Vichy, samedi au 1er triathlon extrême (format XXL ) dans le massif du Mont Blanc.

Le parcours natation de 4km se faisait dans un lac de montagne à Montriond dans une eau à tout juste 15 degrés.

Le parcours vélo, long de 185 km, reliant Montriond à la cité alpine, Chamonix, empruntait 5 cols  avec un dénivelé positif de 4800m, soit l'équivalent de la montée au sommet du Mont Blanc depuis le niveau de la mer.

Enfin le parcours course à pied, Trail, se faisait en deux boucles, totalisant 43km et 2800m de dénivelé positif, avec un départ au pied du téléphérique de l'aiguille du midi, ralliait la gare du téléphérique au Plan de l'Aiguille à 2100m d'altitude en empruntant les chemins techniques et escarpés et les descentes rendues dangereuses avec la pluie durant quasiment tout le parcours pédestre.

Je boucle donc ce triathlon format Ironman le plus dur au monde,  en 19h49 à la 9ème place à 3h03, du vainqueur, l'estonien Heiko Sepp, habitué des triathlons extrêmes (3ème du Celtman et 18ème du Norseman en 2015).
Je tiens à remercier particulièrement Thomas Demoly, qui m'a accompagné durant cette course extrême et extraordinaire.

Plus d'infos sur l'épreuve ici




5 septembre : Triath'Long international Côte de Beauté

Le voyage commence le 4 septembre puisqu'il faut bien charger les vélos, le matériel, une partie des athlètes et une partie de leurs accompagnants (le reste suivra plus tard dans la soirée) et s'en aller guillerettement sur les routes de France jusqu'à Royan.

Prise en main de l'hôtel, de la plage, du soleil, de la mer bleue, mais surtout des dossards puisqu'il y a la possibilité de les retirer tranquillement la veille. Organisation parfaite puisque nous entrons dans une salle vidée de tout le petit peuple (visiblement on avait prévenu les organisateurs de l'arrivée du TCC36) et c'est donc sans être obligé de doubler dans les files d'attente que nous prenons possessions des sésames. Laurent n'étant toujours pas arrivé, nous décidons solidairement de ne pas l'attendre (il réussira tout de même à arriver à temps, mais de peu et ne sera pas obligé de revenir le lendemain à 6h30).

Rassurés d'être en règle nous faisons un point bouées, que nous devons toujours garder à droite, sur le plan d'eau (de mer) et nous les comptons religieusement, afin de savoir où nous en sommes lors de la partie natation.

Comme nous sommes tous très motivés par un footing ou un peu de vélo de mise en jambes, nous partons manger sur la plage, les pieds dans le sable, le nez au vent et le dos contre la pierre chaude de la jetée que le soleil estival (désolé, nous étions au bord de la mer et pas vous) avait léché de ses rayons ardents toute la journée.

Une fois rassasiés, un suppo et au lit.

Après une nuit plus ou moins agitée suivant les chambres et les lits, rendez-vous au parc à vélo pour une entrée triomphale avec nos caisses pliantes fournies par l'organisation pleines de notre bardas en équilibres sur nos guidons. Laurent qui avait décidé de se venger est déjà installé et ne nous a pas attendu : il est reparti..

Nous nous retrouvons sur la plage, en attente du départ, et chacun, comme a son habitude donne ses impressions d'avant course. Mer d'huile, pas de vent, pas de nuages, bref des conditions idéales pour boucler la course en 1h30 grand maximum (paraît-il).

Yann est équipé de sa trifonction assez usée puisque d'origine. Jenny a, elle, la trifonction de Laure... non d'Antonin... non de Patricia... non la sienne... Nicolas, ayant testé la veille et le matin même le fameux cake du sportif, et angoissant à l'idée de faire une contre performance aux couleurs du club est affublé d'une trifonction de marque Prisunic totalement basique, si bien qu'il était invisible au milieu de la foule (opération discrétion réussie) et qu'il était impossible de le repérer.



Quant à Laurent, il réserve son effet sous sont sweater. Une fois que tout le monde est réuni autour de lui, il fait tomber la veste. Il est joliment paré d'un charmant ensemble cycliste-brassière du plus belle effet et extrêmement pratique : tu vois mes pecs ? tu les vois plus. tu vois mes abdos ? tu les vois plus. tu vois mes pecs ET mes abdos ? tu les vois toujours ! Personne n'est au courant que le club fournissait ce genre de tenue, même si un certain Vincent Luneau promeut la brassière depuis des années. En tout état de cause nous avons tous compris pourquoi le half de Royan s'appelle "Côte de BEAUTÉ" !

L'heure d'enfiler les combinaisons a sonné et tout le monde est prêt (sauf Jenny, qui hésite entre la combinaison de Laure... non d'Antonin... non de Patricia... non la sienne...) et ce sont presque 600 athlètes qui sont prêt à en découdre avec les flots raplaplas.

Jenny a mis au point une stratégie : Laurent nage devant et ouvre la voie puisque en tant qu'ancien footballeur, c'est un bourrin, Yann et Nicolas (qui eux sont des mauviettes vraisemblablement) nageront à sa droite et à sa gauche et elle nagera au milieu. Stratégie payante puisque après 2,8 secondes dans l'eau tout le monde s'était perdu de vue.


C'est donc une épreuve différente que chacun vivra, mais le point commun à tous est l'oubli de compter les bouées (qui d'ailleurs disparaissaient régulièrement du paysage), et la forte impression qu'un courant fourbe nous entraîne au retour vers le port et et les ferries alors que nous voulons tous aller vers... Justement, vers quoi voulons-nous aller ? Aucun repère visible sur la plage pour se guider, et comme les élites sont loin devant (déjà plus à Royan probablement) chaque athlète moyen se fie à l'athlète moyen à ses cotés pour avancer à l'aveuglette. C'est donc avec plus de 1900 mètres dans les bras que nous touchons tous enfin terre (Laurent en premier mais c'est normal, rappelez-vous de la stratégie de Jenny, Laurent partait devant) et nous précipitions durant... 250 mètres vers le parc à vélo.


Les 2 boucles de 46 kms de vélo s'annoncent sous les meilleurs auspices (et les meilleurs hospices puisqu'une maison de retraite dans son intégralité nous attendait, fauteuils roulants bien calés sur les barrières de sécurité, dans la charmante bourgade de Barzan... le coup de canne avant le coup de bambou probablement !) puisque le vent léger vient de la mer, donc latéralement, et n'est pas du tout handicapant.




On nous a promis de jolies bosses... elles sont effectivement au rendez-vous, mais il fait beau, le public est très présent pour nous encourager, les bénévoles vigilants à la sécurité du parcours, alors on appuie fort et on pense à toutes ces heures d’entraînements qui doivent servir ici et maintenant. On se croise régulièrement les uns et les autres (Nicolas étant peu repérable dans sa trifonction d'invisibilité est obligé de se signaler à chaque passage et Laurent lui est entouré perpétuellement par une horde d'admirateurs en mode OVGV afin de s'enquérir du confort de la brassière en cotes... (Oui je sais vous vous demandez ce que veut dire OVGV : obstacle visuel à grande vitesse).


Au passage et régulièrement, les hurlements de soutien de Céline, Patricia, Coralie, Emma, Laure, Domique, Aline, Mila et Lisa qui font le plus grand bien à l'ego... mais également les encouragements des autochtones qui scandent nos prénoms (judicieusement imprimés sur nos dossards) à chaque virage donnent l'envie d'appuyer encore plus fort sur la pédale (voire sur les deux).

Après 1 bouche et demi les choses se gâtent pour nos athlètes (sauf pour les élites qui ont déjà posés le vélo et qui ne subiront pas les assauts de Zéphyr) En effet, en plus des cotes qui sont beaucoup plus pentues qu'au premier tour selon une loi de la physique qui nous échappe, de très jolis nuages blancs se forment dans le ciel d'azur amenant avec eux une ombre bien venue et un vent de face nettement moins bien accueilli qui fait redescendre la moyenne générale presque aussi bas que le moral. Ajoutées à ça des crampes, c'est presque à l'arrêt que Nicolas maudit le cake du triathlète.


Dans l'ordre d'arrivée au parc à vélo Laurent, Nicolas et ses crampes, Jenny qui se payent le luxe de doubler Yann 50 mètres avant l'arrivée et Yann qui suit Jenny aveuglément vu qu'il n'a toujours pas repéré l'entrée du dit parc à vélo.

Le départ en course à pied se fait sur les chapeaux de roue pour Laurent et Yann (mais l'un tiendra le rythme durant 21 kms... l'autre durant 21 mètres) et de manière plus réfléchie pour Nicolas et ses crampes et pour Jenny et son verre de Coca.


Courir sur le front de mer de Royan au milieu des estivants endimanchés et des bénévoles très impliqués est une sensation grisantes. En revanche, après 2 passages dans le sable moins grisants, la première difficulté met tout le monde au pas : un raidillon de la mort (si si certains y ont laissé la vie).

Malheureusement ce n'est que le début d'une longue succession de cotes et de faux plats. Rappelons-nous que la mer est forcément plate, mais que la côte ne connait pas ces obligations...

Bien entendu le vent se met de la partie et si on ne se rend pas compte qu'on l'a dans le doc, on sent vraiment qu'on l'a de face ce con !

Entendu au passage 2 mamies qui discutaient sur un banc :

"- Ils courent pas bien vite
- Mais pauvre idiote ils viennent de faire 90 kms en vélo
- Ah ! Mais quelle idée"

L'information importante étant que l'une d'entre elle s'est renseignée sur la nature de l'épreuve.

21 kms c'est long quand on avance de moins en moins vite... On croise parfois Laurent, la brassière remontée au dessus des abdos huilés par la sueur de l'effort, ou Nicolas qui annonce des ravitos avec trop d'approximation (juste là = dans 2 kilomètres) et Jenny qui pour une fois n'est pas trop rouge et semble gérer sa course à pied de main de maître(sse).
Souvent accompagnés par Céline, Aline et Patricia qui courent dans tous les sens (et ont fait presque 20 kilomètres en fin de journée) et Vickie qui a failli y laisser la vie (Céline, ta chienne est un bichon à petite pattes, pas un lévrier) et qui mitraillent à tout va, et acclamés par Emma, Milan et Laure (même si certains ne les ont jamais vu), cette course est en train de se transformer en entreprise de club !

Enfin, après 2 derniers kilomètres - rallongés spécialement pour nous tellement ils sont longs - l'arrivée se fait sous des encouragements venant de toute part, une foule en délire acclame tous les arrivants avec le même enthousiasme et Olivier Bachet met le TCC36 à l'honneur !

Le séjour se termine au restaurant le Tiki, soirée mémorable puisque les abdos et les pecs de Laurent ayant fait le tour de la région, Isabelle Ferrer, vainqueure de la catégorie vétéran
lui a carrément demandé s'il allait à la soirée des triathlètes... y-a-t-il été ? Demandez le lui !



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