Petit Trail du Château de Chauvigny par Jean-Jacques HENAULT


Après une saison qui m'a tenu souvent éloigné de la piste de la Margotière, devenue de plus en plus exigeante pour mes vielles articulations, et qui avait tendance à me rappeler à l'ordre de plus en plus souvent, et après avoir modifié en conséquence mes méthodes d'entraînement, à savoir, une sortie tous les 3 jours, en alternant vélo et course à pied, et en axant principalement ces séances  sur du travail spécifique en côte, séances d'une durée assez courte compte tenu de l'intensité, à savoir 1 h 30  pour le vélo, et 50 à 60 minutes pour la course à pied.

Après avoir participé à quelques courses cyclistes, et ayant l'impression d'avoir retrouvé la vitalité d'un cadet, je décidai d'effectuer un petit test en course à pied et je m'engageai pour le 26 Août,  sur le petit trail du château, à Chauvigny, assez court 8 km, mais qui en faisait en réalité 9,5, et qui vu les difficultés annoncées, avait tout pour me plaire.

Départ la veille comme d'habitude, et " soirée étape à l'hôtel du Lion d'or " dont, c'est pas de chance, le Patron est maître restaurateur, tant pis on fera avec.

Je monte récupérer mon dossard sur les hauteurs de la vieille ville, histoire de mieux me rendre compte de difficultés à l'arrivée, et repas frugal, lasagnes de langoustine, magret de canard au foie gras, un peu de fromage, et un petit dessert.
Une petite pression à l'apéro, et une demi rosé de Provence. De quoi tenir le lendemain.

Lever à 7 heures, un bon petit déjeuner, et tout est en ordre.
Pas de pression particulière, objectif prendre du plaisir avant tout, mais en restant dans l'esprit compétition, on ne se refait pas.

Echauffement très léger, ça se fera sur le premier kilomètre.
9 h 30, c'est le départ, je sens tout de suite que j'ai de bonnes jambes, pourvu que ça dure, comme disait Laetitia Bonaparte à son rejeton empereur . Mais c'est Austerlitz, j'avale le côtes et les descentes comme le rosé de Provence la veille, à l'arrivée, je vole. Je suis un des rares à courir. Je termine frais comme une rose, et 41ème sur 112 partants .
Je ne touche plus terre, je bombe le torse, j'ai envie de refaire un tour !!!! Je révise à la hausse mes ambitions pour ma première année de master 7.
Le bonheur à l'état pur, et déjà l'envie de remettre çà.

Allez je m'engage pour le trail des vendanges à Quincy le 15 Septembre . Quand on aime on ne compte pas.

A bientôt pour de nouvelles aventures.

Jean Jacques


 

 

Triathlon des Monts de Guéret

Plusieurs de nos licenciés ont participé à cette épreuve.

Format M :

- Cécile DUROUX 158ème en 3h30min32 | 14ème SEF
- Justine BALLEREAU 170ème en 3h35min21 | 17ème SEF


Format L Relais :

- Cécile HEBERT, Anthony RONDEAU et Julien METAIS 7ème en 4h46min28 | 1er Relais Mixte


Format L Individuel :

- Hervé FLIPPE 28ème en 5h09min28 |1er V3M
- Manoel SAUDEMONT 63ème en 5h29min49 | 5ème V2M

Bravo à tous !

Championnats de France d'Aquathlon 2018 - Verruyes

Ce weekend se déroulaient les Championnats de France D'Aquathlon à Verruyes.

Chez les Jeunes, nous avions 4 licenciés qualifiés :

- Lisa Chapeyrou 76ème MinF en 19min45
- Lucas Baudin 112ème CadH en 35min52
- Aline Chapeyrou 78ème JunF en 46min36
- Marine Guillemain 79ème JunF en 47min31


Chez les Adultes, nous avions 3 licenciés en lice.
- Jean-Michel Jacquin 68ème en 38min47 | 2ème V4 🥈
- Éric Renard 72ème en  40min25 et 6ème V1
- Nathalie Dorion 91ème en 46min29 et 3ème V2 🥉

Grand Prix de Triathlon - Manche 2 - Dunkerque

Ce weekend le Grand Prix de Triathlon posait ses lunettes, vélos et running à Dunkerque pour la deuxième étape.

Les conditions de courses étaient moyennes avec une eau à 18.5° et une température extérieure à 14°. Les concurrentes ont heureusement échappé à la pluie !

Au départ de la course, Léa DUCHAMPT, Zoe THOMAS, Hannah KITCHEN, Jana MACHACOVA, Gwladys PARIS et Marion DEFAY ont du revétir la combinaison pour rentrer dans l'eau.

Marion DEFAY - Zoe THOMAS - Hanna KITCHEN - Gwladys PARIS - Léa DUCHAMPT - Jana MACHACOVA

La bataille a été rude dans l'eau et il a fallu se faire sa place jusqu'à la bouée des 250 mètres. A la sortie de l'eau, Hannah compte 10 secondes d'avance sur Jana, Léa et Zoe, toutes trois regroupées en 10 secondes.
Elles intègrent le même groupe vélo composé d'une grosse quinzaine d'unités.
Gwladys et Marion sortent un peu plus loin (1 minute pour Gwladys et 3 pour Marion).
Gwladys intègre un groupe à vélo de 7 filles.
Marion a quant à elle, décidé de ne pas prendre part à la partie cycle suite à une natation délicate. Elle a eu de mauvaises sensations et a préféré arrêter à T1.

Voyant qu'elle était accompagnée de Hanna, Zoe et Jana, Léa, de retour de blessure, décide de prendre les choses en main dans le groupe vélo et de se sacrifier pour l'équipe. Elle prendra de longs relais appuyés tantôt accompagnée par Zoe qui a fait une belle partie vélo également.

Gwladys, quant à elle, fait le boulot dans son groupe et retrouve de bonnes sensations pour son retour à la compétition.



 


 



Les filles du TCCM36, Hanna - Jana - Léa - Zoe, arrivent en même temps à la transition Vélo - Course à Pieds. C'est parti pour 2 boucles de 2.5km.

Hanna tire son épingle du jeu et emmène le groupe, accompagnée de Jana et Zoe.
Léa, elle, se laisse décrocher. Suite à sa blessure de Valence et aux vues du placement de ses trois coéquipières, elle va gérer sa course à pieds.

Gwladys entre dans le parc avec les concurrentes qui l'accompagnait à vélo. Après une boucle, elle préfère stopper, à cours de condition physique mais satisfaite des sensations pour son retour à la compétition.
 

 


Dans la dernière ligne droite, Hanna accélère et fait la différence avec les autres filles du groupe. Zoe et Jana font un sprint efficace et arrivent quasiment ensemble.

Les résultats :
 
- 19 - Hannah KITCHEN - 1h03min28
- 24 - Zoe THOMAS - 1h03min55
- 29 - Jana MACHACOVA - 1h03min59
- 57 - Léa DUCHAMPT - 1h08min54
- DNF - Gwladys PARIS
- DNF - Marion DEFAY


 Les mots du Président :

"C’est toujours mieux que notre dixième place à Valence. Les filles ont réalisé une bonne course. Il faut espérer avoir une équipe encore plus consistante pour le grand prix de Paris, dans quinze jours. Mais, avec cette manche, on se remet déjà en ordre de marche. Notre objectif minimal est de figurer dans le top 8 à la fin de la saison.
Xavier BERENGER"

Aujourd’hui, le TCCM 36 partage la huitième place avec Vallons de la Tours au classement provisoire après deux étapes.

Bravo à toutes et rendez-vous le 1er juillet pour la troisième étape qui se déroulera à Paris.



La Théopolitaine

Nous avions trois représentants sur la course organisée à Villedieu sur Indre, la Théopolitaine.

Résultats sur 5 km :
6 - Clément BALLEREAU - 19min27 - 2ème CAM
24 - Julien DALLOT - 22min55 - 5ème CAM

Résultats sur 15 km :
24 - Vincent CHAILLOU - 1h11min20

Bravo aux jeunes mais aussi à Vincent, régional de l'étape qui a participé à cette course une semaine après sa participation au Tours'Nman triathlon sur la distance L !

Aquathlon de Morée

Ce samedi avait lieu le Championnat régional d’Aquathlon de Moirée.

4 Jeunes se sont qualifiés pour les Championnats de France qui auront lieu le 7 juillet à Verruyes !

Félicitations à Lisa Chapeyrou, Lucas Baudin, Aline Chapeyrou et Marine Guillemain.

Les Résultats :

Poussins :
8 - Mael GUILLEMIN - 8min33

Pupilles :
14 - Laly FOULON - 17min57
9 - Simon RICHARD - 12min55

Benjamins :
8 - Mathilde DORION - 27min17
10 - Benjamin FOULON - 22min31

Minimes :
1 - Lisa CHAPEYROU - 20min18
8 - Laura VILLET - 25min38
6 - Yanis SAUDEMONT - 20min13
16 - Maxime GUILLEMIN - 22min05
18 - Rémi RICHARD - 22min22

Cadets :
6 - Marie DORION - 42min21
9 - Jeanne BAUCHE - 46min38
5 - Lucas BAUDIN - 33min39
12 - Killian LORRY - 38min15

Juniors :
4 - Aline CHAPEYROU - 48min05
5 - Marine GUILLEMIN - 49min35
4 - Luca JOLY - 32min51

Seniors :
7 - Jean-Michel JACQUIN - 37min42 - 2ème VM
9 - Eric RENARD - 40min50 - 3ème VM
18 - Nathalie DORION - 44min26 - 3ème VM
19 - Pascal LORRY - 44min26 - 5ème VM


 
A noter la belle deuxième place du TCCM36 au Challenge Jeunes Performance !
 

 



 

Tours'Nman 2018 - Le Défi des Rois & des Reines !

Pour le premier Ironman de la région tourangelle, ce ne sont pas moins de 18 licenciés du Triathlon Club Châteauroux Métropole 36 qui ont fait le déplacement !

Inscrits sur le L en individuel ou en relais, sur le XXL - Ironman mais aussi en tant que guide pour accompagner un paratriathlète dans la catégorie mal voyant, voici les participants, leurs résultats et leurs retours sur la course.

Distance L par équipe :
2 - Yohann VALOIS / Patrice MALARD / Eric RENARD - 4h28min18 | 1ère équipe masculine
26 - Jenny BERENGER / Corinne LODIEU / Gwennaëlle CADEAU - 5h27min18 | 1ère équipe féminine

Distance L individuel :
50 - Antoine MIGNE - 4h46min50 | 48ème masculin
94 - Frédérick FORT - 4h57min45 | 91ème masculin
153 - Eric CADEAU - 5h13min01 | 147ème masculin
206 - Patrice OCTROVEE - 5h25min12 | 192ème masculin
221 - Christophe RICHARD - 5h28min04 | 202ème masculin
244 - Ludovic SORIA - 5h33min06 | 223ème masculin
247 - Vincent CHAILLOU - 5h33min57 | 226ème masculin
267 - Laurent SCHULETZKI - 5h37min35 | 244ème masculin


Distance XXL / Ironman :
42 - Jérôme ALAURENT - 10h45min37
516 - Cindy REYNIER-SALESSES - 15h33min46 | 25ème féminine
DNF - Hervé FILIPPE - Abandon sur la partie Vélo
DNF - Manoel SAUDEMONT - Abandon sur la partie Vélo
DNS - Renaud LIMOGE - Victime d'un accident de la route à vélo pendant la période préparatoire

Distance XXL / Ironman - Guide Paratriathlète :
350 - Rémi BOYADJIAN / Nicolas SANDJUAN - 13h00min25 | 342ème masculin


- Retour des participants sur leur course -

Ludovic SORIA - Distance L :
"triathlon très bien organisé avec des ravitaillements très corrects.
Le parcours vélo est super idem pour la course à pied, le seul petit bémol est la transition natation vélo un peu longue.
Sinon pour ma part je me suis bien senti en natation malgré le courant dans la première partie puis le départ sous la pluie à vélo était délicat mais dès l'apparition du soleil j'ai pu en profiter
et accélérer et prendre du plaisir ce qui n'a pas été le cas en CAP car avec mon problème au tendon je n'ai pu m'entraîner et dès le 6ème km j'avais les jambes lourdes et j'ai alterné marche et course
pour venir dans mon objectif  entre 5h30 et 5h45 à savoir 5h33.
ludo"




Christophe RICHARD - Distance L :
"Superbe épreuve, très bonne organisation.
Pour ma course : bonne natation malgré cette longue ligne droite et se courant pénalisant !
(40ème temps, donc très correct ).

j'ai apprécié le vélo et très satisfait de ma performance .
Et enfin heureux d'avoir pu finir cette course à pied (un peu dans le dur !) donc le principal
FINISHER !!!

Bravo à tous !
Christophe"


Antoine MIGNE - Distance L :
"Le Tours'nman était pour moi mon premier triathlon donc forcément il y avait beaucoup d’appréhension notamment sur les transitions et à tous les petits détails que l’ont ne connaît pas mais qui peuvent faire la différence (ex: la puce est à mettre sur la jambe gauche pour éviter qu’elle se prenne dans la chaîne de vélo).
De mon côté peu de stress car j’étais là avant tout pour prendre du plaisir et découvrir la discipline.
Pour autant, après presque un an d’entraînement en essayant d’être le plus rigoureux possible, malgré des petites blessures cet hiver, j’avais l’envie d’avoir de bonnes sensations et réussir à aller chercher un petit objectif personnel : réaliser moins de 5h30.

Pendant la course, côté natation j’avoue que j’aurais préféré que la combinaison néoprène soit interdite… mais l’eau était bien froide !
On fait avec une combinaison légèrement petite pour moi mais ce n’est pas grave il reste le vélo et la course à pied pour se rattraper.

Côté vélo, assez facile de se mettre en jambe malgré la pluie. Le parcours roulant permettait de gérer facilement son effort pour garder des forces pour la suite. C’est sur l’hydratation et sur l’alimentation sur le vélo où il ne fallait pas faire d’erreur pour ne pas finir en hypoglycémie, ma plus grosse crainte. Les derniers kms dans la ville de Tours étaient parfait pour faire tourner les jambes avant d’enchainer sur la course à pied.
Une fois la transition passée, plus rapide que T1, les premiers kms passent très bien avec d’excellentes sensations… Mais le manque d'entraînement en course à pied cet hiver dû à une tendinite achilléenne se fait vite sentir et l’allure de course chute progressivement.
C’est aussi le moment pour moi de faire des calculs pour savoir avec quel chrono je peux finir… (faire moins de 5h30 c’est sûr  et moins de 5h c’est possible si je tiens mon allure actuelle ! ) Gros regains de motivation qui continue sur la deuxième boucle où toute ma famille est là pour m’encourager.
Les derniers kms sont synonymes d’une explosion d’émotions, où toutes les heures d’entrainements et de « sacrifices » ressortent.
Je passe la ligne en 4h47.  Partager ce résultat et cette course avec sa famille, même à 30 ans, c’est du pur bonheur !

Le prochain objectif est maintenant à définir mais je connais mes axes de progrès pour essayer de faire mieux la prochaine fois.
Antoine"


Jenny BERENGER / Corinne LODIEU / Gwennaëlle CADEAU - Distance L Relais :
"Corinne Lodieu, Gwenaëlle Cadeau et moi (Jenny) n'avions pas décidé de participer au L de Tours, mais comme nous avions gagné un dossard pour le L, j'ai entraîné les copines avec moi qui ont gentiment accepté, elles sont toujours partantes pour l'aventure et comme elles vont faire leur premier L prochainement ce sera une bonne expérience.
Alors je fais donc la natation (1,9 kms), départ 8h30, pas vraiment dormi, beaucoup de stress car beaucoup de monde, du courant, beaucoup d'eau, une rivère sombre qui me semblait hostile et l'envie de bien faire pour l'équipe, mais la musique du départ et le sourire bienveillant de Corinne et Gwen me rassurent. Je choisis donc le sas - de 45 minutes (40 minutes d'habitude) je choisis la prudence. Pas d'échauffement possible en raison du XL, Je saute donc dans l'eau, 1ère bouée, je réussis à nager droit, ensuite je sens que la prochaine va être longue à atteindre aux vues du courant, pendant ce temps je pense aux copines qui m'attendent sous la pluie, bagarre compliquée, perte de lunettes, un autre coup, mais bon on reste concentré; moitié de chemin je me rappelle les conseils de Yohann, au début tu poses ta nage (comme on peut) et ensuite à la moitié tu accélères !!! Je commence donc à accélérer, je double et je pense aux filles, j'ai de la place cette fois pour nager j'en profite, surprise j'ai des frissons dans les bras, alors je me dépêche, je vois l'arche, enfin arrivée, sortie par deux garçons par les bras, il faut bien ça !!! mais au final je suis sortie de l'eau 29/61 sur les relais... et là je cours au devant de Corinne que je ne vois pas, et enfin je la vois sortir des relais, elle me regarde, je vois dans ses yeux la même inquiétude que moi au début, elle prend ma puce et hop, à elle de jouer ! Je retrouve vite Gwen, Yohann et Christine pour aller boire un coup pour nous réchauffer, Patrice Malard étant déjà parti depuis longtemps pour le vélo, Yohann l'ayant mis sur orbite. Le sport en équipe ça apporte tellement de choses, à refaire..., une ambiance de folie !

Et me voilà 2ème relais, en vélo...C'est moi Corinne la copine qui ne sait pas dire non.  Je suis stressée quand Jenny me donne le relais, je ne sais pas où aller et je cours pendant 5 minutes pour aller chercher mon vélo qui m'attend... mon nouveau vélo avec qui je n'ai fait qu'une sortie... est-ce que je vais être bien sur 90 km, et voilà un stress de plus !! Je pars sous une pluie battante, mais je ne pense qu'à une chose : aller très vite pour passer mon relais à Gwen... Et je fonce, quelques encouragements ,Eric me double, puis Patrice, Vincent et Laurent... J'essaye de ne pas penser à la pluie. Heureusement au bout de 30 km, le soleil arrive. Ouf, les vêtements sèchent et on peut profiter du paysage, de beaux châteaux, de beaux villages et des gens sympas sur les routes pour t'encourager. Les kilomètres défilent et on arrive sur Tours. Pourvu que Gwen soit là car j'ai 1/2 heure d'avance sur mes prévisions. Je suis étonnée par moi-même car j'ai mis 3h pour les 90 km... Gwen est là et je lui passe le relais, à toi de jouer maintenant... Je retrouve Jenny et on encourage les coureurs sous une grosse chaleur ... avant le retour des orages...

Si je (Gwen) n'avais pas croisé Christine m'annonçant que Corinne en était déjà au 80ème km, c'est sûr que j'aurais loupé le relais. Bravo Corinne. J'abrège mon échauffement et Corinne me retrouve pour me donner la puce. Me voilà lancée, un peu inquiète à cause de la chaleur et du soleil de plomb qu'on n'attendait pas. Très vite, je rattrape puis double de nombreux participants du L éprouvés par la distance déjà  accomplie. Cela me donne des ailes, j'ai de bonnes sensations (Merci Vincent). Les km défilent, le parcours est agréable, les encouragements du public sont nombreux,  mais la chaleur est de plus en plus accablante. Craignant une défaillance, je profite des nombreux ravitaillements qui jalonnent le parcours.  Je maintiens mon allure, le parcours est plat. Je dépasse Laurent, puis quelques km plus loin, c'est Vincent qui est "ravi" de me voir arriver. Sous les encouragements de Mano, puis de Renaud, je rattrape Ludo. Il a tout donné; une petite claque sur les fesses pour le relancer. L'arrivée est proche, j'aperçois mes coéquipières qui m'encouragent pour la dernière ligne droite,  j'accélère sur l'ultime km et franchis la ligne d'arrivée, heureuse et ...ruisselante. Mission accomplie, bravo à  Jenny et Corinne. 

Au final il y avait en fait 64 relais mais 3 n'ont pas fini, donc nous finissons 26/64 ce qui est super !!!! et un podium du premier relais féminin !!! trop contentes .. à refaire  !!!"


Cindy REYNIER-SALESSES - Distance Ironman :
"Pour l'IRONMAN, vu que c'était mon premier, l'objectif était vraiment de se gérer jusqu'au bout.
Après autant de préparation, pas question d'abandonner !
Avant la course, ca été un peu une guerre psychologique car quelques heures avant, l'appréhension, la pression et le stress augmentent... Mais rien pour me décourager !
Dans l'eau, la bataille avait commencé sur une partie du parcours, c'était la lutte contre le courant...
Puis en sortant de l'eau, une météo exécrable nous a accueilli sur une bonne partie du vélo. Je me suis bien sentie sur le vélo, j'ai essayé d'appliquer au mieux durant le parcours les conseils de Jérôme et de Mano (qu' ils m'ont répétés sur les phases d'entrainements).
Arrivée en CAP, j'ai essayé de garder un rythme tranquille pour perdurer mais au 17ème km, j'ai été prise de maux de ventre, nausées et vertiges ! J'ai eu de la chance, Renaud est resté à côté de moi et j'ai pu m'assoupir un peu plus d'une heure avant de repartir et de finir cette course.
Cela a été difficile, pas seulement sur le plan physique mais également au niveau mental... C'est une bataille sur laquelle, il ne faut rien lâcher et dont les heures d'entraînement sont capitales.
A l'heure actuelle, je ne sais pas si je me remettrais au défi  d'une meilleure performance sur ce format !
Cindy 😊"



Frédérick FORT - Distance L :
"Impressionné par l organisation de cette épreuve qui réunissait près de 1300 athlètes au départ sur les 2 formats proposées (half et ironman). La logistique, la présence des bénévoles tout au long du parcours aussi bien à pied qu'en vélo, la qualité des services proposés pendant la course (ravito, guidage, sécurité) et post course (restauration, Kine, ostheo, aide pour récupérer son matériel)...bref superbe organisation
D'un point de vue perso je me suis donné l'ambition de boucler le half ironman à savoir les 1,9 km de nat, les 90 km de vélo et les 21 km en course à pied en dessous des 5h... une bonne natation bouclée en 32’ dans les eaux du cher malgré le courant contraire sur la partie aller du parcours.... ensuite une transition très longue (près de 7’ et 600m de course à pied) pour rejoindre le vélo et sous la pluie qui plus est... pluie qui nous accompagnera durant la première demi heure de course avant de retrouver progressivement le soleil...
le parcours vélo était plutôt roulant mais il fallait quand même gérer de peur à ne pas se « griller » pour la suite de la course... en effet le vent et la chaussée parfois glissante pouvait très vite freiner nos ardeurs...après 2h33 passées sur le vélo, je suis de retour dans le hall du parc des expos pour la 2ème transition (plus courte cette fois-ci environ 2´ pour chausser running, lunette et casquette).
Le parcours à pied présentait quelques passages casse pattes et la température lourde n'arrangeait pas les choses, obligeant à prendre le temps nécessaire pour récupérer à chaque ravito tous les 3km...
Au bout des 21km la ligne d arrivée dans le grand hall devant de nombreux spectateurs et des speakers félicitant votre performance et un chrono affichant 4h57 soit un semi effectué en 1h42... objectif atteint pour ce premier half du Tours'Nman et le plaisir de pouvoir récupérer sa médaille de finisher pas si facile à aller chercher aux vues des conditions météo...

Sur environ 650 participants inscrits, 540 finishers à l arrivée et pour ma part la fierté d'être dans le top 100 avec une 91ème place au scratch individuel.
Fred"



Vincent CHAILLOU - Distance L :
"UNE JOURNEE EN TOURAINE
C’est avec une appréhension liée aux conditions météo que j’abordais le TOURS’N MAN format L. Cela fait plusieurs mois que je pense à ce moment et à la meilleure manière de préparer cette épreuve. En tout cas pas en ayant oublié ma montre, seul élément me permettant de caler l’allure de CAP !
La répartition du matériel dans les différents sacs de transition a donné lieu à quelques modifications de dernière minute liées aux conditions qui s’annonçaient plus humides que prévu (ajout d’une paire de chaussette sèche pour la transition 2 et ajout d’une veste manches longues).
Après un premier essai sur ce format L en 2017 à Guéret, je souhaitais faire mieux et prendre plus de plaisir dans ma ville d’origine. Inscrit depuis le premier jour et après une gestation de neuf mois le moment tant attendu était arrivé avec des conditions météo qui s’annonçaient capricieuses. Seule ombre à la préparation, ayant repris la course début Avril à cause d’une blessure, seuls des enchainements longs ont composé l’entrainement en CAP, Les quelques mots lâchés par Nico le Mexicain lors de sa sortie à l’australienne avec son binôme généraient alors quelques interrogations : «il y a du courant, il y a du courant !». Comment ça du courant, c’est une retenue d’eau qu’ils disaient !
Le départ de natation ne permettra pas d’ajuster les nouvelles lunettes, vont-elles prendre l’eau, sont-elles trop serrées ou pas assez ?
Les copains sont autour, Jenny stresse un peu car Yann n’est pas là mais les copines le sont et l’encouragent à travers cette forêt de combinaisons. Je me demande comment rentrer dans l’eau, y-a-t-il des cailloux, du sable, des branches ? Est-ce que je plonge ?
Effectivement après une rentrée dans l’eau réfléchie il fallait remonter le courant pour rejoindre une bouée qui semblait reculer au fur et à mesure que l’on approchait. L’organisation avait sans aucun doute pris soin de prévenir l’hélicoptère de ne pas trop descendre et ainsi ajouter un peu de houle supplémentaire. Après une ou deux gorgées de l’eau du Cher j’entame la deuxième moitié de parcours et décide de me bouger le c.. pour mettre un peu plus de rythme. Finalement les lunettes n’ont pas posé de problème, juste le nageur qui met toujours autant de temps à se faire violence. Peut-être qu’une petite «piqûre» vocale de Yoan aurait été bénéfique ?
Les bénévoles m’éjectent de l’eau et je file vers la transition T1 et retrouve rapidement mon sac. Manches longues, manches courtes ?
La transition se fait sous la pluie agrémentée d’un petit footing de 900 mètres pour rejoindre le parc à vélo permettait de tester la paire de basket qui n’était pas prévue à l’origine. J’aurais dû lire le guide athlètes avec plus d’application !
Je rejoins donc le parc à vélo ou ma monture m’attendait depuis la veille. Casque, chaussures, alimentation, kit crevaison tout était prêt depuis la veille…
Le parcours vélo commençait donc sous la pluie en manches courtes compte tenue de la température clémente. Après un parcours tortueux, parsemés de petits pièges que les fortes pluies ont créés ou masqués (mares, déformations de la chaussée, nids d’autruches), nous sortons de la ville. Je croise et encourage Corinne notre excellente secrétaire et continue sur ma lancée pleine d’énergie et de mental. Le vent favorable, tracé très roulant, la première moitié de parcours se déroulait de manière idéale malgré la pluie. La pluie ne s’avère pas si gênante, seule la visière du coup embuée et sans essuie-glace ne sera pas de grande utilité jusqu’au retour du soleil. Les conditions me rappellent alors les matchs de football du dimanche dans la boue et la pluie.
Au passage de Villandry les encouragements rageurs de mon autre beauf m’incitent à poursuivre sur le même rythme. La première moitié du parcours a donc été avalée sans voir le temps passer.
Le «retour» se fera sous le soleil, un léger vent de face et quelques faux plats rappellent alors que le vélo demande quelques efforts. Au passage de nombreux concurrents sont stoppés pour réparer une crevaison ou pour accuser le coup de ne pas pouvoir le faire… Je suis surpris par le nombre de crevaison mais reste rassuré d’être équipé de chambres à air. Après tout, l’inscription n’est pas gratuite autant mettre toutes les chances pour finir cette épreuve. Je prenais soin alors de ne pas trop appuyer sachant que la course à pieds allait sans aucun doute se dérouler sous une chaleur lourde et handicapante. J’aurai tout le loisir d’accélérer, enfin si je peux d’autant plus que mon dos est douloureux depuis quelques kilomètres, n’ayant pas ressenti ce problème auparavant, je m’interroge et profite de quelques descentes pour m’étirer essayant de faire passer cette gêne qui pourrait s’accentuer en course à pieds.
Les effets de la pluie et de la chaleur ont décollé la mousse de mon repose bras gauche, il se décolle et cela occupe mon esprit. Il tient toujours mais semble vouloir s’envoler, je finis par l’enlever définitivement sachant pertinemment que poser mon bras directement sur le scratch sera très inconfortable et déstabilisant.
Le dos, le repose-bras, la montre oubliée un bref moment de doute traverse mon esprit. Oublie ça et pédale…
Arrivé en ville, il y a du trafic, surtout rester attentif aux piétons et au parcours, les boulevards sont libres, les voix de automobilistes mécontents se font entendre.
A l’approche d’Ikea des concurrents lèvent le pied, j’en profite pour gratter quelques places. Arrive la dernière transition, ne pas oublier de déchausser avant de descendre du vélo, courir en chaussettes reste plus conformable qu’avec des chaussures équipées de talons à l’avant !
Je trouve rapidement mon sac T2, sors les chaussures, ma visière, mes chaussettes et m’équipe. Heureux d’avoir les pieds au sec c’est parti sur le semi, quelques échanges sympathiques avec les autres concurrents au passage, une demi-barre engloutie pour la route et c’est reparti sous un soleil lourd et pesant…
Le temps que les jambes comprennent qu’il faut mobiliser différemment, je cale l’allure entre 5’ et 5’30 conformément à mes objectifs et surtout ne pas dépasser 5’45. Merci à mon beauf de m’avoir prêté sa montre ! Les premiers kilomètres semblent défiler facilement mais le parcours tortueux et ses relances ont raison d’un mental jusque-là au beau fixe. Mon dos est toujours douloureux et je n’ai plus trop envie de plaisanter avec les bénévoles très souriant des stand ravito mais plutôt de concentrer sur l’allure à maintenir. C’est alors que l’estomac se noue en croisant la famille Richard toujours fidèle au poste, pas à cause d’eux mais plutôt à un excès de gels ? Cela dure 1 ou deux kilomètres avant qu’un verre de Saint-Yorre salvateur ne fasse passer ce mauvais moment.
Décision est alors prise de ne tourner qu’à l’eau jusqu’à la fin pour alléger l’estomac. Le parcours est sympathique, très touristique et parsemés de spectateurs qui ne manquent pas d’encouragements en prononçant le prénom marqué sur le dossard. C’est peut-être anodin mais très bénéfique pour le moral et redonne le sourire.
Je croise alors un licencié du TTCM36 mais pas spécialement dans le bon sens…et semble quelque peu désorienté mais persuadé d’avoir rallongé son parcours…. Intérieurement je me dis que les autres relayeurs vont être ravis de cette escapade touristique…
Les quatre derniers kilomètres sont longs, faire face aux grandes lignes droites sur bitume en plein soleil est un calvaire que je surmonte en levant les genoux et en allongeant la foulée («grandis toi et lève la tête» dirait notre directeur sportif). Les spectateurs eux savourent leur piquenique sans me tenter, l’estomac est encore en train de savourer le verre d’eau pétillante ! Le temps est long, la chaleur pesante malgré les verres d’eau aspergés sur mon crane…Je passe devant le camping-car de la famille Limoge, Renaud me propose alors avec une bière fraiche, proposition que je décline poliment… et moi qui ai tenté de le consoler hier de sa mauvaise aventure.
Je décide pour faire passer cette frustration de prendre un quartier d’orange au dernier ravitaillement qui me redonne de l’énergie pour terminer.
Je me souviens alors des regrets de ne pas avoir accéléré sur la fin lors d’autres compétitions pour grappiller quelques places. Je commence alors à regarder quelles pourraient être mes proies. La dernière ligne droite avant d’entrée dans le parc des expositions me donne un objectif idéal, un groupe d’environ 10 personnes étiré sur 50 mètres. J’attends d’avoir franchi le porche délimitant le parc des expos pour allonger la foulée, je commence à doubler les concurrents un à un, ils semblent à l’agonie, j’ai l’impression de retrouver des jambes. Dernière ligne droite avant d’entrer dans l’aire d’arrivée. Je ne fais pas attention aux odeurs qui se dégagent des stands gastronomiques ni aux amateurs de manèges carrés. Une seule envie m’obsède, terminer et franchir cette ligne avec cette satisfaction personnelle d’avoir atteint mes objectifs.
Ça y est le groupe est doublé, un concurrent traine encore, je le laisse derrière moi et enfin le tapis bleu. Le sourire arrive, le tapis bleu est très moelleux, j’ai l’impression de voler en lisant le chrono qui annonce 5h32 accompagné des secondes qui défilent. Je n’ose croire avoir gagné une heure depuis Juillet 2017. Au moment de franchir la ligne je ne contrôle plus rien, mon corps fait ce qu’il veut, seules les photos prises à l’arrivée montreront la raison pour laquelle je participe à ces épreuves, ressentir cette satisfaction et cette fierté d’avoir réussi.
Des personnes attendent pour remettre la médaille de finisher, je demande au seul petit garçon de me la remettre, lui aussi est fier et content. Je rejoins alors mes coéquipiers de club arrivés peu avant, Ludo, Christophe, Patrice, et échange quelques mots en essayant de récupérer. Que font-ils là ? D’habitude ils sont déjà douchés ! Aujourd’hui ce n’est pas le cas car j’ai fait mieux, beaucoup mieux que l’année dernière à Guéret.
Le temps est à la récupération, je me glisse dans la file d’attente pour bénéficier des soins dispensés par les étudiants 1ere et 2ème année de kinésithérapie. J’échange quelques mots avec l’étudiante en charge de ma récupération, son boulot est impeccable et lui donne 20/20. L’envie de partager ces moments est forte, alors je modère l’enthousiasme. J’avale ensuite quelques fruits, seuls aliments dont j’ai envie avec quelques litres d’eau gazeuse.
L’épreuve est terminée, la récupération des sacs de transition et le vélo est un peu longue mais peu importe, la journée fut belle et pleine de satisfaction.
Mais finalement que retenir de cette journée, l’objectif est atteint et avec plaisir, une seule question reste sans réponse, n’aurais-je pas pu faire mieux ?


Vincent"

  


Bravo à toutes et tous et merci d'avoir fièrement représenté le Triathlon Club Châteauroux Métropole 36 !