5 octobre : Triathlon Garmin Barcelona

Week-end barcelonais : ou comment j’ai (presque) couru avec Javier Gomez… 

Ma grand-Mère avait coutume de dire qu’on ne faisait pas d’un âne, un cheval de course !
Ça c’était avant…Patrice.

Grace soit rendue ici à notre coach dont le talent n’a d’égal que la patience pour transformer ses poulains du groupe loisir en trotteurs dignes du prix d’Amérique !

Je profite d’ailleurs de la tribune qui m’est offerte ici pour rendre hommage aux dirigeants et aux entraîneurs du TCC : une grande famille où l’on se sent bien.

Notre escapade Catalane débute donc par la récupération du kit de course, le vendredi soir.

Petite désillusion : si Javier Gomez partira fort logiquement dans la toute première vague, il me faudra pour ma part attendre la septième pour m’élancer.

Près de 3500 triathlètes nous séparant : il va falloir cravacher pour apercevoir mon idole.

En attendant la course de dimanche place aux déambulations dans Barcelone, agrémentées d’un régime alimentaire défiant toutes les lois de la diététique sportive.

Le jour j, quelques heures avant la course, un orage apocalyptique s’abat sur la ville, obligeant les organisateurs à évacuer le parc à vélo et à repousser le départ.

Entasser sous les tribunes, chacun peut donc admirer la foudre s’abattre à quelques mètres sur la plage, et le stade où sont alignés des milliers de vélos disparaître peu à peu sous les eaux !

Je dois ici remercier Christophe qui m’a conseillé d’investir dans une combi à ma taille… et effectivement lorsque l’on peut à la fois respirer normalement et bouger les bras on nage mieux ! Moins de 30mn c’est inespéré mais Javier a déjà prit un peu d’avance…

Qu’importe direction le marécage pour récupérer ma rossinante.
Place maintenant aux  conseils de Jean-Jacques : tout à droite.
C’est chose faite après 1 bon kilomètre à batailler avec mes manettes, ce foutu grand plateau passe enfin.

L’état de grâce se poursuit cette fois sur les 40 kms des larges avenues barcelonaises.

Est-ce l’orage du matin ? Qu’y avait-il dans les tapas et la sangria de la veille …je rejoins le cloaque du parc à vélo en 1h00, les soudures de mon vieil alu encore toutes fumantes.

Après une transition éclair de 3mn45, un petit brin de toilette s’imposait pour être présentable, direction la course à pied…

Le rythme chute quelque peu mais permet d’admirer au loin la Sagrada Familia, de découvrir le parc de la Ciutadella, son zoo et son arc de triomphe avant le retour le long de la plage et l’arrivée au Port Olympique en 2h22mn29s.

Record de la Croix de l’Aumay pulvérisé ! Las, malgré cela Mr Javier Gomez Noya est déjà médaillé, douché …et reparti.

Qu’importe ce  soir c’est la fiesta avec les 3 membres de mon fan club.

Cerveza à volonté : à la santé de Javier !