18 avril : le marathon nocturne de Bordeaux

J'avais décidé de lancer ma saison par quelques courses sur route et après les 10km de Vincennes en février, le Semi de Châteauroux en mars, c'était donc le marathon de Bordeaux qui m'attendait ce samedi 18 avril.

Cette première édition du marathon de Bordeaux était particulière à plusieurs titres, premier marathon pour cette métropole, départ à 20h pour une course de nuit dans les rues de Bordeaux mais aussi passage dans quelques grands châteaux et vignobles à proximité de la ville.

Donc il a fallu adapter le rythme de la journée du samedi pour être en forme à 20h. 

Un élément allait ajouter un statut particulier à cette première édition, la météo..... En effet, 2h avant le départ, c'est un déluge qui s'abat sur Bordeaux, avec en prévision des orages et de la grêle.

Arrivée en tram 1h avant le départ, je tente de me mettre a l'abris pour éviter d'être tremper trop tôt avant le départ. Mais j'ai déjà les pieds trempés.
Je pénètre dans mon sas (sub 3h) 30' avant le départ et je constate que nous sommes peu nombreux, je me place donc aux avant postes pour ne pas être gêné.
Mon dernier rempart contre l'humidité, un sac poubelle, ne parviendra pas à me garder au sec, bref le départ est enfin donné, et cela va nous permettre de nous réchauffer un peu !

Le parcours est composé d'une boucle avec des passages sur les quais  puis passage sur les ponts au dessus de la Garonne et direction Merignac et Pessac pour traverser les châteaux Picque Cailloux et Pape Clément. Je pars donc sur un bon rythme, objectif 3'55/km, un peu plus rapide que prévu, mais tout va bien. 

Je passe au 10km en 38'07, la traversée des vignobles se fait en mode Trail avec la pluie.....
Passage au Semi marathon en 1h21, je me sens bien et je suis en avance sur les temps de passage, par contre le manque de densité fait que je suis un peu esseulé.... 
Après le passage au Semi, place au retour dans Bordeaux, avec bcp de relances, des faux plats et des changements de revêtement qui commencent à peser au niveau musculaire. 

Mais pour l'instant je garde le rythme et je passe au 30 ieme kilomètre en 1h56 30" donc largement dans les temps pour faire 2h45. 

Mais les longs faux plats sur les pavés et les nombreuses relances cumulés à une prépa un peu bâclée sur la fin, vont avoir raison de mes prétentions chronométriques .... 
A partir du 33ieme km, je n'arrive plus a maintenir mon allure et je dois me résoudre à ralentir, je commence a être dans le dur musculairement.


Bref, je me dis que je vais gérer jusqu'au 38ieme est relancer pour finir, mais malheureusement ça ne se passera pas ainsi.

Au 40 ieme, j'essaye d'accélérer, mais rien n'y fait, je suis musculairement usé... Je regarde mon chrono en passant la ligne, forcément un peu déçu, car il y a 8' de trop. 2h53.


Mais compte tenu des conditions de course et du parcours, je peux me satisfaire de cette course où je termine 28ieme sur 8000 partants. 

Passage au ravito rapide car j'ai froid et je ne veux pas tomber malade. Ensuite le triptyque de base du marathonien, Massage, vêtements chauds et bière pour la récup.

Retour en tram,où tous les passagers ont des soucis pour marcher, chez mon frère a Merignac et enfin une dernière côte pour finir mes jambes avant d'aller se coucher, il est 1h00 !


Bref j'ai fais le 1er Marathon Nocturne en France ! 

Rendez vous est déjà pris avec La Rochelle en novembre pour aller casser les 2h45....
Place à la saison de Duathlon et Triathlon ! 

Merci pour vos messages de soutien !

Vincent