24 mai : Les gendarmes et les voleurs de temps

Presque 2 300 coureurs au départ d'une course à renommée internationale (si si... il y avait même un canadien avec son drapeau national sur le dos) et au milieu de cet océan de dossard... 5 sociétaires du TCC36 : Laurent, Gwenaëlle, Yann, Aurore et Jenny (dans l'ordre d'arrivée, coupons court à tout suspense immédiatement, certains d'entre vous n'y résisteraient pas) dont aucun ne s'était préparé pour du long.

Après un départ à 8h30 pétantes les 5 aventuriers s'élancent derrière les 3 gens d'armes à cheval. Ils sont très vite ralentis dans leur progression (non pas à cause du galop trop lent des chevaux mais à cause de la masse impressionnante de coureurs) ce qui leur permet de démarrer dans la bonne humeur et sans s'emballer sous les hourras d'une foule en liesse !

Avant la fin du tour de chauffe dans l'immense prairie vallonnée, Jenny, Aurore et Yann perdent de vue Gwen et Laurent et ne les reverrons... jamais !

Parfumés par des tombereaux de rhododendrons spécialement en fleurs pour l'occasion, c'est sous un soleil heureusement atténué par la fraîcheur des sous-bois limousins que les triathlètes se fondent aux coureurs de longues distances, aux coureurs occasionnels et aux coureurs professionnels (qui dès les premiers mètres avaient déjà une bonne avance sur eux il faut bien le reconnaître).

Des montées rocailleuses succèdent à des montées ruisselantes et précédent des descentes caillouteuses au milieu des fougères, des campanules et des digitales. Des champs d'ombellifères dans lesquels serpente le parcours s'étirent jusqu'à l'orée des sous-bois qui dissimulent des hameaux de pierres grises et des jardinets protégeant jalousement leurs bruyères et leurs roses anciennes tous plus beaux les uns que les autres. Car cette course c'est une façon de se surpasser effectivement, mais également un grand moment de beauté paysagère et de nature luxuriante.

ça c'était AVANT la course !

Après 3h24 pour Laurent, 3h37 pour Gwen, 3h55 pour Yann et 4h21 pour Aurore et Jenny, les muscles et les articulations endolories sont contentes de goûter un repos bien mérité et un retour à la maison...

Mais ce retour sera plus chaotique pour nos 4 derniers arrivants puisqu'Aurore a fait le « coup de la panne » sur le parking du trail et qu'il a fallu être dépanné un dimanche veille de Pentecôte pour pouvoir enfin rejoindre Châteauroux.

Une magnifique course très bien organisée durant laquelle les encouragements du public ne manquent pas... 

A refaire !


Et une petite vidéo en prime : https://www.youtube.com/watch?v=Ilq6wE_MgSU